Publié le : 29 mai 20205 mins de lecture
Même si vous avez déjà une chaudière fonctionnant au fuel, au gaz ou à l’électricité, il est tout à fait possible de les changer par une chaudière à granulés, à condition de disposer d’un circuit de chauffage central. Cette solution offre d’ailleurs de nombreux avantages aux utilisateurs. Mais quel modèle privilégier ?
Les avantages de la chaudière à granulés de bois
La chaudière à granulés ou à pellets est un appareil autonome, elle puise directement dans son réservoir pour chauffer la maison. L’alimentation est continue et automatique, et ne requiert aucune intervention. Il suffit d’associer la machine à un silo de stockage contenant les granulés. Elle est également programmable (via son boîtier ou à distance selon le modèle), donc, vous pouvez régler la température en fonction de vos attentes. Cet équipement est également polyvalent, puisqu’il assure l’arrivée d’eau chaude et le chauffage dans votre maison.
Par ailleurs, la chaudière à granulés est plus écologique qu’un modèle fonctionnant au fioul, car elle utilise principalement un matériau renouvelable : le bois. Les granulés sont obtenus à partir des déchets de l’industrie forestière, des morceaux de bois et de sciure. De plus, le rendement est élevé, pouvant aller jusqu’à 90 %. Enfin, cette option permet d’améliorer la performance énergétique d’un logement, de la sorte, le remplacement chaudière peut être éligible aux différentes aides et subventions, telles que le crédit d’impôt chaudière ou la prime énergie. Vous pouvez même bénéficier d’une chaudière un euro sur www.machaudieregratuite.fr
Le choix d’une chaudière à granulés
A priori, soyez très attentif au rendement de la chaudière à pellets, c’est-à-dire au rapport entre la chaleur produite et l’énergie consommée. Privilégiez un appareil avec un rendement élevé pour optimiser la performance et l’économie d’énergie réalisée. Les machines possédant le label Flamme Verte par exemple garantissent un rendement minimum de 85 %.
Ensuite, comparez la puissance exprimée en kW. Le choix va dépendre essentiellement de la surface à chauffer, du nombre d’occupants et de l’isolation du logement. La puissance la plus élevée n’est pas forcément la plus appropriée. Pour ne pas vous tromper, demandez conseil à un professionnel. Il est le mieux placé pour vous conseiller sur le choix du modèle le plus adapté à la configuration de votre logement. L’installation de nouveaux émetteurs peut aussi être nécessaire.
Entre radiateurs et planchers chauffants, choisissez en fonction des caractéristiques de votre habitation. Enfin, il est plus judicieux d’acheter des granulés de bois de bonne qualité, et si possible certifié. C’est un bon moyen pour rallonger la durée de vie d’une chaudière, mais aussi pour limiter l’encrassement et optimiser sa performance. Et surtout, la chaudière ne requiert pas forcément un budget assez conséquent. Avec Ma Chaudière Gratuite, le changement de chaudière ne vous coûtera rien :
L’entretien d’une chaudière à granulés
L’installation d’une chaudière à granule est assez complexe, car il faudrait évacuer les fumées vers l’extérieur du logement via un tuyau. De la sorte, cette étape doit être confiée à un professionnel certifié. C’est un gage de fiabilité.
Pour que l’appareil fonctionne d’une manière optimale, pensez à vider régulièrement le cendrier par semaine et à nettoyer les différentes pièces de la chaudière, notamment le tube d’air comburant, la chambre de combustion et le creuset perforé. Et même si l’appareil est autonome, assurez-vous qu’il y ait suffisamment de granulés dans le silo pour l’alimenter.
Un entretien annuel ainsi que deux ramonages du conduit d’évacuation sont également obligatoires, et doivent être effectués par un professionnel. Ce dernier contrôlera l’appareil et réalisera un nettoyage en profondeur, puis vous remettra une attestation d’entretien. En confiant cette tâche à un expert qualifié, vous aurez l’assurance de bénéficier d’un travail de qualité. Il faut cependant noter que le coût de la prestation varie selon la puissance du système et le niveau d’encrassement.
